Président du groupe consultatif de recherche : Steve Hrudey, Ph. D.
Professeur émérite, Toxicologie environnementale et analytique, Faculté de médecine et dentisterie, Université de l’Alberta
Steve Hrudey (CM, AOE, MSRC, FSRA, IWAF, MACG, FEC, FGC (Hon.), D.Sc. (Hon.), Ph. D., D. Sc. (Eng.), P.Eng.) est professeur émérite à la Faculté de médecine et dentisterie de l’Université de l’Alberta et a occupé en 2016-2017 le poste de 97e président de l’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Alberta (APEGA). Il a participé à 28 groupes d’experts sur des enjeux de santé environnementale fort médiatisés dont la Commission d’enquête sur Walkerton (2000-2002), le groupe d’experts sur la salubrité de l’eau potable dans les communautés des Premières Nations au Canada (2006) et il a présidé le groupe d’experts de la Water Research Foundation sur les liens entre les sous-produits de chloration et le cancer de la vessie (Washington, D.C., 2014-2015). En 2017, il a fourni à l’organisme Water New Zealand des éléments probants pour l’enquête des autorités nationales sur l’éclosion fatale de virus entériques dans l’eau potable survenue à North Havelock (N.-Z.) en août 2016.
Hrudey mène des recherches sur les risques pour la santé publique et l’environnement depuis 49 ans et il a publié un grand nombre d’ouvrages et d’articles dans ce domaine (plus de 180 articles dans des revues à comité de lecture, 26 rapports de groupes d’experts, 10 livres, 29 chapitres dans des livres, 20 monographies et plus de 80 actes de conférences). Son livre coécrit en 2004, Safe Drinking Water – Lessons from Recent Outbreaks in Affluent Nations, a été meilleur vendeur de tous les temps pour l’éditeur International Water Association Publishing.
Hrudey a reçu la plus haute distinction civile de l’Alberta, l’Alberta Order of Excellence (AOE), en octobre 2017 et il a été élu membre de l’Ordre du Canada (CM) en 2020. Il a également reçu en 2013 la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II de la Société royale du Canada pour sa mission professorale en sciences, le 2013 APEGA Research Excellence Summit Award, le prix de la meilleure recherche (2012 A.P. Black Award) de l’American Water Works Association, ainsi qu’un doctorat honorifique de l’Université de l’Alberta (2012). Il est membre de plusieurs organisations universitaires et professionnelles, dont l’Académie des sciences de la Société royale du Canada, la Society for Risk Analysis, l’Académie canadienne du génie, l’International Water Association et Ingénieurs Canada.
Nicholas Ashbolt, Ph. D.
Professeur à l’École de santé publique, Université de l’Alberta
Nicholas Ashbolt a accepté un poste de professeur à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta en 2013. Auparavant, il a été microbiologiste de recherche principal (titre 42 du Code of Federal Regulations des États-Unis) au National Exposure Research Laboratory, U.S. EPA Cincinnati, de janvier 2007 à octobre 2013. Il a également été professeur et directeur à la School of Civil and Environmental Engineering, de l’University of New South Wales (UNSW), à Sydney en Australie, probablement une première internationale pour un microbiologiste de l’environnement. Il possède plus de 30 ans d’expérience en microbiologie de l’eau liée à la santé, principalement dans le domaine de la détection, du devenir et du transport des pathogènes environnementaux. Au cours des 20 dernières années, il a collaboré à des programmes conjoints australiens-suédois et européens pour élaborer des méthodes d’interprétation des données sur les agents pathogènes à l’aide d’une évaluation quantitative du risque microbien dans un cadre de durabilité des eaux urbaines. Ce travail a contribué à l’approche basée sur le risque adoptée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ses plus récentes directives relatives à l’eau potable, aux eaux récréatives et à la réutilisation des eaux usées. Il est professeur associé de l’UNSW-Sydney, du Swedish Institute for Infectious Diseases de Stockholm et de la School of Environmental Science and Engineering, Nankai University à Tianjin, en Chine. Il a publié 32 chapitres de livres et plus de 200 articles scientifiques et 140 actes de conférence depuis son entrée dans le monde universitaire en 1994.
Robert Delatolla, Ph. D.
Professeur associé en génie civil, Université d’Ottawa
Robert Delatolla est professeur associé à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur le traitement biologique des eaux usées, avec un accent particulier sur l’application, la modification et l’optimisation des technologies de traitement des eaux usées. L’approche du professeur Delatolla est interdisciplinaire, car elle utilise des méthodes microbiennes, microscopiques et moléculaires pour améliorer la compréhension actuelle des systèmes biologiques à l’échelle moyenne, microscopique et moléculaire, dans le but ultime d’améliorer la conception et le fonctionnement des systèmes de traitement. À ce jour, ses recherches ont permis de concevoir le tout premier système de réacteur à biofilm à lit mobile pour l’élimination de l’ammoniac dans les systèmes de traitement passif fonctionnant dans les climats tempérés, nordiques et froids. Le professeur Delatolla collabore avec des collègues des facultés de médecine et de sciences en tant que chercheur principal du projet Technomise (technologies pour la science et l’ingénierie du microbiome) dans le cadre du Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expérience en recherche (FONCER) du CRSNG. Il collabore avec de nombreux partenaires locaux, nationaux et internationaux. Il a récemment élaboré un programme de formation sur le traitement et la réglementation des eaux usées pour Environnement et Changement climatique Canada et il participe actuellement au groupe de travail sur les eaux usées de ce ministère qui se penche sur l’évaluation des systèmes de traitement des eaux usées pour les petites municipalités et les communautés autochtones au Canada.
Sarah Dorner, Ph. D.
Professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la dynamique des contaminants microbiens dans les sources d’approvisionnement en eau, Polytechnique Montréal
Sarah Dorner est professeure au département de génie civil et de génie minier à Polytechnique Montréal. Elle a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la protection des sources d’eau de 2007 à 2019. À titre de membre du CREDEAU de Polytechnique Montréal, un consortium axé sur le cycle complet des eaux urbaines, elle mène des recherches sur de nouvelles technologies visant à assurer aux collectivités un approvisionnement sûr en eau potable. La professeure Dorner dirige des projets sur l’infrastructure verte pour le contrôle des eaux pluviales et l’adaptation aux changements climatiques, sur des outils de surveillance rapide en ligne pour déterminer les périodes où le risque de contamination de l’eau potable est le plus élevé, et sur la métagénomique des contaminants microbiens (agents pathogènes potentiels et cyanobactéries productrices de toxines) dans les sources d’approvisionnement en eau potable. Son expertise en matière de réseaux d’eau urbains est fréquemment sollicitée par la presse écrite et audiovisuelle en ce qui concerne les impacts des débordements d’égouts sanitaires et de déversoirs d’orage sur la qualité de l’eau.
Dominic Frigon, Ph. D.
Professeur en génie civil, Université McGill
Dominic Frigon est professeur associé en génie de l’environnement au département de génie civil de l’Université McGill (Montréal, Canada). Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en microbiologie de McGill (Montréal) et d’un doctorat en génie de l’environnement de l’Université d’Illinois (Urbana-Champaign). Il se spécialise dans l’écologie microbienne des égouts, la récupération des ressources biologiques des eaux usées et l’innocuité des biosolides, avec un accent sur la caractérisation des communautés microbiennes grâce à la métagénomique et à la modélisation mathématique. Il dirige une équipe travaillant sur des technologies innovantes pour la surveillance et l’atténuation de la résistance aux antimicrobiens, pour la réduction des biosolides en excès tout en améliorant leurs qualités microbiologiques, et pour la production de biomatériaux et d’énergie à partir des déchets. Son travail sur les réseaux d’égouts vise à développer la métagénomique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens et à concevoir des communautés microbiennes pour protéger les infrastructures et améliorer la récupération des ressources en aval. Pendant la récente crise de la COVID-19, il a été le modérateur du canal sur l’épidémiologie des eaux usées au sein de l’espace de travail CanCOVID où est regroupée la réponse scientifique canadienne à la pandémie.
Graham Gagnon, Ph. D.
Titulaire associé recherche, Chaire de recherche industrielle CRSNG sur la qualité et le traitement de l’eau; directeur, Centre d’études sur les ressources hydriques, Université Dalhousie
Graham Gagnon, Ph. D., P.Eng., occupe les fonctions de vice-recteur associé à la recherche de l’Université Dalhousie où il est également titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG sur la qualité et le traitement de l’eau au Centre d’études sur les ressources hydriques. Le programme de recherche de M. Gagnon porte sur de nouveaux enjeux prioritaires pour l’industrie de l’eau, lesquels sont abordés par le biais de la recherche fondamentale et transposés pour la pratique industrielle.
John Giesy, Ph. D.
Professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en toxicologie environnementale, Université de la Saskatchewan
John P. Giesy est né en 1948 à Youngstown (Ohio) et il a actuellement la double citoyenneté canadienne et américaine. Il a obtenu son diplôme de baccalauréat ès sciences en biologie, avec très grande distinction, du Alma College, et ses diplômes de maîtrise et de doctorat en limnologie de la Michigan State University en 1971 et 1974, respectivement. M. Giesy est un écotoxicologiste et chimiste de l’environnement de renommée mondiale. Il a découvert le phénomène de l’augmentation de la toxicité des composés organiques tels que les HAP sous l’effet de la lumière. Il a été le premier à signaler la présence de composés perfluorés dans l’environnement. Dernièrement, il utilise l’ADN et l’ARN en milieu aqueux pour évaluer la présence et l’absence d’espèces aquatiques, y compris les espèces envahissantes, et les structures communautaires ainsi que les effets des facteurs de stress chimiques et physiques. Il est membre de l’Académie nationale des sciences du Canada (division des Sciences de la terre, de l’océan et de l’atmosphère) et membre de la Société Royale du Canada. Son nom figue dans 40 listes biographiques, dont les annuaires des personnalités canadiennes, américaines et mondiales. En 2012, le Globe and Mail l’a classé au tout premier rang des scientifiques spécialistes de l’environnement au Canada. Il a également reçu de nombreux prix nationaux et internationaux dont trois grands prix de la SETAC, le prix Founders (le plus prestigieux prix remis dans le monde), l’Environmental Education Award et le Global Capacity Building Award. M. Giesy a occupé le poste de président de la SETAC et en est maintenant membre. En 2014, il a reçu la Médaille Miroslaw Romanowski en sciences environnementales de la Société royale du Canada. Il a publié 1 271 ouvrages revus par des pairs. Il est l’auteur le plus cité dans le monde en matière d’écologie et de sciences environnementales, avec un indice Hirsch (H) de 126 (Google Scholar®: d’après plus de 70 402 citations de ses travaux. Son indice i10 (nombre d’articles cités plus de 10 fois) est de 899.
Pierre Payment, Ph. D.
Professeur honoraire, Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Université du Québec
Pierre Payment a obtenu sa maîtrise en microbiologie et immunologie en 1971 et son doctorat dans le même domaine en 1974 à l’Université de Montréal. Il a terminé des études postdoctorales au Baylor College of Medicine de Houston, au Texas, avec le Dr Joseph Melnick (un virologiste renommé) sous la supervision du Dr Charles Gerba. Pendant cette période, il s’intéresse aux problèmes liés à la présence de micro-organismes dans l’eau. Il revient à Montréal en 1975 à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) – Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’Université du Québec, où il est actuellement professeur honoraire. En plus de ses activités de recherche et d’enseignement à l’université, il a supervisé le laboratoire de microscopie électronique, des services de diagnostic en virologie vétérinaire. Il est également directeur de l’unité de transfert de technologie et du soutien à la recherche.
Pierre était très impliqué en microbiologie clinique et en santé publique en tant que vice-président et président de l’Association canadienne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (CACMID). De 1986 à 1993, il a organisé leurs rencontres annuelles avec plus de 400 spécialistes des maladies infectieuses. Pierre connaît bien de nombreux aspects du traitement de l’eau et de la microbiologie de l’eau; ses activités de recherche ont principalement porté sur les effets sur la santé publique de l’eau potable. En tant qu’expert, il a collaboré avec l’Agence américaine de protection de l’environnement, Santé Canada, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission Walkerton. Il a également été membre du Conseil consultatif scientifique des Grands Lacs.
Professeure adjointe d’enseignement clinique, médecine de laboratoire et pathologie, Université de la Colombie-Britannique; microbiologiste en santé environnementale et publique, autorité provinciale des services de santé de la Colombie-Britannique
Natalie Prystajecky a obtenu son doctorat en médecine de laboratoire et pathologie de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) en 2010 et travaille au laboratoire de santé publique du Centre de contrôle des maladies d’origine e la Colombie-Britannique (BCCDC) depuis 2011. À ce poste, elle supervise deux laboratoires, celui de microbiologie environnementale qui est principalement axé sur les maladies d’origine alimentaire et hydrique, et celui de génomique microbienne et moléculaire, un programme de recherche et développement axé sur le développement et le déploiement d’essais bêta moléculaires et génomiques. Son engagement dans ces deux programmes lui permet d’utiliser des technologies émergentes comme la génomique pour améliorer la surveillance de routine et les enquêtes sur les éclosions. Natalie Prystajecky est aussi professeure adjointe d’enseignement clinique en médecine de laboratoire et pathologie à UBC. Ses champs d’intérêt en recherche sont variés, allant du développement de nouveaux tests de qualité de l’eau utilisant la métagénomique, au reséquençage ciblé de sédiments de terres humides pour étudier l’émergence de souches de grippe aviaire, en passant par le séquençage complet du génome du virus de la COVID-19. Elle tient à promouvoir l’application des méthodes de recherche aux tests de routine dans les laboratoires de diagnostic et de référence.
Mark Servos, Ph. D.
Professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la protection de la qualité de l’eau, Université de Waterloo
Mark R. Servos est professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la protection de la qualité de l’eau au département de biologie de l’Université de Waterloo. Il a une renommée internationale en tant que chercheur dans le domaine de l’évaluation environnementale et des risques liés aux nouveaux contaminants préoccupants, notamment les perturbateurs endocriniens, les produits pharmaceutiques et les produits de soins personnels. Avec son groupe, M. Servos a réalisé de nombreuses études sur le devenir, les effets et l’assainissement des nouveaux contaminants dans divers secteurs, y compris des études approfondies sur les eaux usées municipales. Ses recherches visent à développer des technologies innovantes pour éliminer ces contaminants de l’eau et testent des mesures correctives pour minimiser leurs risques. Il améliore également les cadres permettant d’évaluer et de pallier les multiples facteurs de stress et leurs effets cumulatifs dans les bassins hydrographiques.
Le professeur Servos a travaillé comme chercheur scientifique au ministère des Pêches et des Océans (Laboratoire des Grands Lacs pour les pêches et les sciences aquatiques, de 1988 à 2016) et comme chef de projet à Environnement Canada (Institut national de recherche sur les eaux, de 1996 à 2003) avant de se joindre à l’Université de Waterloo en 2003 comme professeur de biologie. Jusqu’en 2011, il a occupé le poste de directeur scientifique du Réseau canadien de l’eau (un réseau national de centres d’excellences), axé sur l’innovation dans le domaine de l’eau. Il joue un rôle actif dans des sociétés scientifiques internationales et il a été président de l’Association internationale de recherche sur les Grands Lacs et de la Société de toxicologie et de chimie environnementale (SETAC). À titre de président ou de participant, il a pris part à de nombreux ateliers nationaux et internationaux, projets, comités et groupes de travail sur les risques et la gestion des contaminants dans l’environnement et les systèmes aquatiques. Il a récemment été chercheur invité à la Swiss Federal Institute of Aquatic Science and Technology (Eawag) où il a passé en revue l’histoire et les risques des microcontaminants dans l’environnement. Il est membre de la Société de toxicologie et de chimie environnementale toxicologie environnementale (SETAC) qui lui a récemment décerné le Stephen J. Klaine Environmental Education Award pour son engagement en faveur de l’enseignement interdisciplinaire novateur et du rayonnement.
Peter Vanrolleghem, Ph. D.
Professeur titulaire et Chaire de recherche du Canada en modélisation de la qualité de l’eau, Université Laval
Peter Vanrolleghem est un bio-ingénieur de l’Université de Gand (Belgique), où il s’est spécialisé en microbiologie industrielle. Son doctorat de la même université portait sur des méthodologies de modélisation des stations de traitement des eaux usées. Après neuf ans en tant que professeur à cette université, impliqué en diverses études de modélisation de bioprocédés, il a immigré au Canada en 2006 en tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la qualité de l’eau. La plupart de ses recherches se sont concentrées sur la mesure et la modélisation de la qualité de l’eau dans le système intégré d’eaux usées urbaines, à partir de la goutte tombant d’un nuage ou du robinet, en passant par les systèmes d’égouts pluviaux et unitaires et les stations de récupération des ressources en eau, jusqu’aux impacts sur les lacs et les rivières. Au milieu des années 90, il s’est particulièrement intéressé à la modélisation du devenir des produits chimiques préoccupants et de la pollution associée aux matières en suspension.
En tant qu’expert en méthodologie de modélisation avec une expérience considérable de terrain, il a des connaissances en conception expérimentale, en mettant en place des campagnes de mesure, en installant des capteurs et des méthodes de traitement de données en vue d’une modélisation de haute qualité. Les nouveaux modèles qu’il développe sont dits phénoménologiques : ils sont basés sur des mécanismes bio-physico-chimiques, mais n’entrent pas dans les détails afin de les rendre gérables en termes de besoins de données, et afin de les concentrer sur la résolution du problème à traiter.
En ce qui concerne l’épidémiologie basée sur les eaux usées COVID-19, il convient de mentionner que Peter a collaboré avec Christoph Ort (Eawag) sur le rétrocalcul de la consommation d’une variété de médicaments à partir des données des eaux usées. En particulier, ils ont étudié les problèmes reliés à bien inclure la biodégradation des polluants dans les égouts (ES&T, 50, 13351). Il a également une bonne compréhension des incertitudes (de mesure et de modélisation) dans la prise de décision. Avec la Danish Technical University, une vaste librairie de modèles a été développée pour simuler le devenir dynamique des produits chimiques préoccupants dans l’ensemble du système d’assainissement. Cette bibliothèque de modèles couvre la plupart des processus qui peuvent affecter le sort du SRAS-CoV-2 lors de son parcours dans le réseau d’égouts.
Viviane Yargeau, Ph. D.
Professeure et directrice du Département de génie chimique, Université McGill
Viviane Yargeau est professeure et directrice du Département de génie chimique de l’Université McGill. Ses recherches portent sur le traitement des eaux usées ainsi que le devenir et les effets des contaminants dans l’environnement et les systèmes d’ingénierie. Elle a contribué à démontrer l’importance d’étudier la présence et l’impact des micropolluants dans l’eau ainsi qu’au développement et à l’amélioration de technologies de traitement des eaux usées pour la protection de nos ressources en eau. Elle mène des recherches sur l’épidémiologie basée sur les eaux usées (EBEU) depuis 2008 et a rejoint le groupe européen SCORE en 2014 afin de contribuer au développement et au déploiement de l’approche pour le suivi de populations. Dans le contexte de la légalisation du cannabis en octobre 2018, elle a travaillé en étroite collaboration avec Statistique Canada pour la conception et la mise en œuvre d’un projet pilote pancanadien sur la surveillance de la consommation de drogues par l’entremise de l’épidémiologie des eaux usées.
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Contactez Katrina Hitchman, directrice du développement de programmes, à [email protected]